~ Lea Collins ~

Je vous l'est dit, je suis différente par ma manière de penser et de m'habiller, je ne vais donc pas revenir là dessus. De surcroit, je suis également très méfiante, je n'accorde pas facilement ma confiance, pas réellement du moins. Je peux avoir des " amis " comme on dit, mais je ne leur fait pas réellement confiance. Je n'est confiance qu'en moi même. De plus, j'ai la chance de savoir plutôt bien chanter, aussi lorsque je vais mal, je chante pour oublier, pour évacuer, pour me distraire.

Que vous dire sur moi ? Je suis... différente. J'ai 15 ans, et je suis différente. Différente dans ma manière d'être, de penser, de parler. Et croyez moi ou non, je n'est pas toujours été ainsi. Il fut un temps où j'étais comme vous : une fille qui se voile la face. Qui pensait que l'amitié était une chose en laquelle il faut croire, que l'amour était la plus belle chose qui existe au monde, que l'on pouvait changer les hommes. J'étais candide, douce rêveuse, je croyais en ce que vous toute mesdemoiselles, vous croyez vous même. Je sais que je ne peux vous ouvrir les yeux, mais les miens, je les aie ouvert, et il n'est pas né celui qui me les fera fermer de nouveau.
Tout remonte à il y a un an de cela. Le 25 décembre très précisément. Et oui, le jour même de Noël. Ce jour là, mes parents se sont disputer pour le moins violemment, la vaisselle a volée, et les mots blessant aussi. Le soir, j'ai trouvé ma mère en pleurs dans notre chambre tandis que mon père regardait tranquillement la télévision. Je suis rester avec ma mère, pleurant avec elle, déjà parce que je détestais la voir pleurer, puis parce que ce qu'elle m'appris sur elle, sur son passé, aussi bien avec mon père qu'avant mon père et j'en ai été à tout jamais dégoutée. Si il y a bien une chose que ces quinze années de ma vie m'ont apprise, c'est que ma mère à toujours raison. C'est elle qui m'a montrer combien les hommes étaient faux, méprisable, haïssable. Et pas seulement mon père. Tous. Si vous faîtes bien attention dans la manière d'agir des hommes, si vous prêtez attention à leurs belles paroles, ce genre de choses, vous comprendrez très vite combien j'ai raison. A moins que vous vous cachiez la vérité parce qu'elle est mille fois trop dure à concevoir. Oui, seule la vérité blesse, mais elle est préférable au mensonge. Vous me trouverez pessimiste : peut-être le suis-je, toutefois, la vérité en elle même est pessimiste. Il n'y a pas de conte de fée. Pas de... prince charmant, d'homme idéal et parfait, de personne sur qui on peut réellement compter. Rien de tout cela n'est vrai, votre meilleur ami n'est autre que vous même... ou votre animal de compagnie. Tien, c'est encore une chose sur laquelle on me trouve différente : vous remarquerez sans doute que l'on traite les animaux de manière déplorable. Pourtant, nous sommes des animaux. Des animaux qui se prétendent évolués. Moi je dis que l'on régresse. Nous fûmes sans doute intelligent un temps, mais au jour d'aujourd'hui, ce n'est plus réellement le cas. Alors quand j'entends un petit merdeux venir me dire en face que les animaux sont des êtres inférieurs alors que nous sommes largement supérieurs à eux, croyez moi, j'ai envie de lui casser la figure ! Les animaux sont intelligents. Bien plus que nous ne le sommes nous même. Ils ont des sens que nous n'avons pas par exemple... il ne leur manque que la parole. Et encore ! Regardez : nous sommes intelligents ? Soit. Alors pourquoi avons nous été capable de traduire des langues telles que l'anglais, l'espagnol, l'allemand, mieux encore le grec et le latin, et que nous sommes tout bonnement incapable de traduire leur langage ?
Oui, je suis différente. Je vous ai rapidement exposer ma manière de penser, mais je suis différente par une autre façon également : par exemple ma manière de m'habiller. Je m'habille de façon simple, voire même un peu vieillotte parfois. Le style à la Emma Peel par exemple. Qui ne plaît d'ailleurs à presque personne, mais peu m'importe. Je ne suis pas adepte des décolletés plongeant, ce genre de chose. Et encore moins de la mode. La mode, c'est ce qui nous va, un point c'est tout. Mais je sais que toutes, vous n'êtes pas de cet avis, aussi je vais vous posez une question bête et méchante mesdemoiselles : le jour où la mode sera nue avec une plume dans le trou du cul, que ferez vous ?
Oui, je n'y vais pas de main morte parfois, je sais. Mais j'en ai mare d'entendre des conneries pires que pendre tous les jours par des gens qui ne savent pas les trois quart de la vérité. Seulement on n'échappe pas aux imbéciles alors... il faut faire avec.