Lydia, dream of your life

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La Présentation De
Lydia Phoebus

Que dire d’une peste en puissance. Lydia est le prototype même de la blonde hautaine, héritière de parents richissime et chef des pom pom girls. Un cliché direz-vous. Mais totalement. Elle est hautaine, manipulatrice et populaire. Très populaire, elle ne serait rien sans. Sachant manier les mots à la perfection, elle arrive très vite à faire tomber n’importe qui dans le panneau et de son côté bien sur. Narcissique au possible, elle ne peut s’empêcher d’avoir toujours un miroir sur elle et de se regarder son reflet parfait toutes les secondes. Un masque de froideur, mais que tous les garçons aimeraient charmer. Oui, la belle a du succès, on ne peut dire le contraire.

Pourtant, derrière se masque, il y a celle que personne ne connait… Une fille profondément marqué part son enfance douloureuse, douce et gentille. Bien sur personne ne connait la véritable Lydia, et cette dernière veille à se que cela n’arrive jamais. Si bien que lorsque quelqu’un s’approche un peu trop près des fissures de sa carapace de peste, elle montre les crocs et peut devenir terrible. Même si elle est peste avec tous ceux qu’elle considère comme des loseurs, elle a une flopé d’ami, et un véritable fan club. Elle est la fille que tout le monde veut être, celle qui peuple les rêves des hommes.

Je me réveillai en sursaut. Mes grands yeux bleus s’ouvrirent brusquement. Encore se cauchemar, il revenait sans cesse et persistait, malgré tout mes efforts pour ne plus y penser. Comme si se n’était pas suffisamment dur de l’avoir vu mourir devant moi, d’avoir perdue sa sœur jumelle. Mon réveil indiquait 4 H 05. Pffu les insomnies. Si je ne dormais pas assez j’étais bonne pour des cernes ho-ri-bles !

Je me tournai sur le côté et attendit que le sommeil vienne. Mais toujours pas. En plus mes yeux se remplissaient de larme au fur et à mesure que je pensais à ma si belle sœur jumelle. Que faire dans des cas semblables ? Dormir jusqu’à midi et faire sauté les cours du lendemain était exclut, même si le CM2 n’était pas une classe tellement importante, je devais faire honneur à ma famille et mes parents ne voulaient pas que je fasse se que je voulais. Je soupirai et me retourna de l’autre côté. Cette fois enfin, le sommeil fût au rendez-vous et je plongeai avec délisse dans les bras grand ouvert de Morphée.

7 ans plus tard :

-Bien dormit ?

Je jetai un regard noir à la personne qui avait eu l’audace de m’adresser la parole avec temps de familiarité. Mes splendides prunelles d’un bleu incandescent se posèrent l’impudent et je plissai les lèvres. Le jeune homme déglutit et partit le plus loin possible de moi. Je poussai un soupire audible et dis à mes amies agglutinées autour de moi, tout en retouchant mon gloss déjà parfait.

-Quel idiot.

J’éclatai de rire et elles firent de même. Je jetai un dernier regard critique à mon reflet si sublime et refermant la porte de mon casier avec une main, j’attrapai mon sac à main de chez Prada qui tenait lieu de sac de cour de l’autre. Je rejetai ma chevelure blonde derrière mes épaules d’un geste expert et d’un signe, j’ordonnai à mon fan-club de me suivre. Mes talons aiguilles claquaient contre le sol. Aujourd’hui, j’avais opté pour un mini short en jean, une chemise au décolleter plongeant de chez Chanel et des escarpins Jimmy Choss. Les hommes se retournaient sur mon passage et c’était… divin. Ce sentiment d’être adulé était merveilleux.

-Et Lydia !

Je me retournais et éblouit mon interlocuteur d’un sourire magnifique qui fit ressortir mes dents immaculées. Enfin interlocutrice. L’une des mes girls plus précisément.

-C’est quand les prochains entrainements ?

Je soupirai une fois de plus et lui répondis avec une lassitude finement étudié qui la mit mal à laisse.

-Se soir à 18 h Cloé. C’est pourtant simple de se rappeler ça ! A moins que se ne soit trop compliqué pour ton petit cerveau…

Les membres de ma clique éclatèrent de rire et j’eu un sourire de conquérante avant de tourner les talons pour me diriger vers la salle de musique. Cloé partit de l’autre côté, encore rouge d’avoir été « humiliée » en publique par la reine du lycée.